Depuis toute petite j’aime observer et démonter les mécanismes de la psychologie. Je suis assez douée d’ailleurs tant que mon émotivité personnelle n’est pas impliquée. Je vois les manipulations, les mensonges, les relations dont le seul vrai – et terriblement solide – lien est un cancer affectif commun (qui n’a pas entendu parler du syndrome de Stockholm, et qui n’a pas vu ces « victimes » souffreteuses au regard noyé de reproche qui étranglent lentement de leurs petits doigts gantés un « coupable » de les avoir déçues, de ne pas avoir su, de ne pas avoir compris … ). Je vois les attitudes de bravade, d’observation, de flagornerie pour mieux vous dominer. J’ai toujours su que, à chaque nouveau lieu de travail, celle qui serait la plus accueillante et dévouée à m’aider et à me dire que j’étais son amie serait celle qui me détesterait le plus dès que je volerais de mes ailes et refuserais ses ragots de bureau. J’ai toujours su que le « tout feu tout flamme » durait le temps d’une allumette et qu’il ne restait même pas une braise après le courant d’air d’un temps qui avait couru trop vite.
La psychiatrie et la psychologie sont des branches passionnantes et indispensables. Ne serait-ce que pour offrir un moyen sage de considérer certains passages difficiles de la vie. Autrefois on avait recours à la sagesse d’un confesseur qui savait tout de nous, ou à celle d’un grand-père ou grand-mère, ou d’un oncle, ou d’une personne que le destin avait jetée vers cette mission. Savoir d’où nous viennent certains faux-pas répétitifs ou sentiments de rejet face à des situations données peut aider en donnant du recul.
Mais s’il vous plaît, nous sommes programmés avec une belle résistance, et nous savons faire face à bien des choses dont à présent on nous proclame les victimes fragilisées à vie. On fouille le passé pour « excuser » la misère de notre présent et la fadeur de l’avenir que nous nous préparons. C’est parce que papa est parti, ou était sévère, que maman aimait le porto de 17 heures, que la servante faisait des papouilles au grand-frère, que le grand-père est revenu unijambiste de la guerre et n’a plus pu faire valser grand-mère, parce qu’on associe le lait chaud avec l’odeur du réfectoire, que le curé nous demandait si nous n’avions pas fait des péchés de chair d’un air trop réjoui… Nous serions tous prêts pour une thérapie, nous les innocentes victimes de ces lourds passés.
Et si on parlait de ceux qui ont vraiment vécu des années ou moments d’enfer et qui sont allés de l’avant, sans rancœur inutile parce qu’ils ont choisi au mieux leur avenir, avec la prudence que leur expérience leur avait imposée ? Je connais ou ai connu des gens qui ont tâté de l’inceste, de l’agression sexuelle, des tortures, de l’emprisonnement, des coups, des situations dramatiques. Qui ont vu brutalement mourir. Nous en connaissons tous. Ils ont traversé les indépendances, des guerres, des tremblements de terre, des mers sur des casseroles flottantes. Ils ont été abandonnés de mille manières. Et ils sont normaux, tout à fait normaux. Peut-être émotifs ou secrets dans certaines zones de conversations. Mais normaux. Sans psychanalyse. Ou avec si ça les aidait, mais ils ont gardé leur fardeau pour eux, l’ont assumé, ont reconnu leurs points faibles et appris à faire taire les vilaines voix intérieures.
Avec l’amour de leur vie, celle qu’ils n’ont pas cessé de construire en couleurs et espoirs, jour après jour. Pour eux, pour leurs enfants, pour leurs compagnons.
C’est ce qu’on appelle le courage et la dignité. La vie.
Nous ne sommes pas tous égaux.Il y a des gens qui traversent des malheurs sans nom et qui restent debout, affables, sachant goûter le bonheur de la vie quand il vient et d’autres qui semblent plus gâtés par la vie et qui ne s’en sortent pas ou qui s’en sortent mal….Que dire? Peut-être simplement qu’il nous faut à la force incroyable qui est en nous, que c’est elle qui nous sauve si nous lui faisons confiance
Tu as raison. Nous avons en nous une mine d’espoir, de résurrections multiples, de résilience et d’amour de la vie. Ca équivaut à la Foi. En soi, en Dieu, en la vie, ce qu’on veut et ce qu’on croit.
Bien dit et bien écrit. Tout comme toi, je me méfie des « victimes » qui détruisent avec bonne conscience. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un malheur, d’un faux pas, d’une erreur, d’une trahison. Nous oublions trop vite que nous ne sommes pas grand-chose. Alors, de temps à autre, sonder l’inconscient peut aider. D’ailleurs, je lis en ce moment « Ma vie » de Jung. Un livre qui éclaire déjà.
Mais oui, l’inconscient aide.
Le vécu nous forme. On ne devrait pas le laisser nous déformer… et faire porter à d’autres le poids de notre « pas-de-chance-incroyable-et-destin-noir-de-noir ». C’est d’ailleurs un autre moyen de ne pas se prendre en main et d »accuser les autres de ne pas « nous » comprendre ni « nous » aider en profondeur. C’est vampiriser leur vie à eux.
Ouh! Quelle horreur!
Voilà… et donc on ne félicite pas le courage et la dignité alors qu’on fait défiler les autres avec l’auréole du pauvre qui a la vie trop dure et dont rien n’est la responsabilité. Grrrrrrr!
Un mot: bravo.
Merci 🙂
Je suis bien d’accord avec toi. Tout se passe comme si le genre humain (je parle de nos pays bien sûr!!) était devenu incapable de gérer et surmonter les difficultés, les peines. Comme si la tristesse et un choc devaient être illico pris en main par un « spécialiste ». Et ce depuis l’enfance.
Merci, ton billet m’a bien fait réfléchir!
Contente de te lire! C’est assumer que nous n’avons pas la force, que sans ces fouilleurs du passé (qui vont parfois dénicher d’ailleurs des choses qui n’en ont jamais fait partie 🙂 ) nous ne sommes que de pauvres choses pendouillant au vent mauvais de la cruelle vie…
Et c’est donner des excuses à la pelle aux gnangnans qui dès lors se voient comme des victimes et pèsent de tout leur poids (mort) sur les autres…
J’ai sous les yeux ( et depuis l’enfance j’essaie d’ en prendre exemple) le courage de ma sœur multi – handicapée, qui souffre sans jamais se plaindre. L’autre jour je lui demandais comment elle gérait actuellement une douleur persistante que médecin et kiné ont beaucoup de mal à atténuer, elle m’a juste répondu : Oh défois je pleure la nuit, puis a vite rajouté comme pour me rassurer : Mais c’est pas tout le temps !
Je pense ne pas avoir besoin d’analyse pour comprendre pourquoi j’ai beaucoup de mal à supporter ceux qui se lamente tous les jours pour le pet de travers !
Voilà exactement ce qui me fiche en rogne! Ces gnangnans geignards qui ne « se remettent jamais » d’un papa sévère ou d’avoir vu un accident dans leur rue monopolisent toute l’attention alors que des gens dignes comme ta soeur et tant d’autres vont de l’avant au mieux et, en plus prennent soin de se faire légers.
Dis à ta soeur que je l’embrasse, vraiment! Elle fait partie de ceux qui donnent de la force au monde… et du courage.
Bizzzzzz
Notre enfance est une préhistoire que l’on a souvent négligée!
Oui… mais elle n’est pas une maladie en préparation pour le futur. Elle est le début d’une belle histoire en principe, même s’il y a des chapitres dont on voudrait arracher les pages.
J’ai un sentiment partagé. D’un côté, je pense comme toi que cela ne sert à rien de se plaindre et qu’il faut plutôt voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide. Je suis de nature optimiste et d’humeur assez égale ; cela doit se ressentir d’ailleurs un peu sur mes blogs. Mais d’un autre côté, n’ayant jamais eu de gros soucis dans ma vie comme ceux que tu cites, je ne me permets pas de juger ces personnes qui ont eu un malheur dans leur vie. Je ne sais pas comment je réagirais dans de telles circonstances. Passe un bon week-end Edmée.
Ce que je veux dire, c’est que les grands malheurs ou drames font partie, tôt ou tard, de bien des vies. Et que nous avons normalement, en nous, ce qu’il faut pour nous en remettre.
Il y a d’une part cette nouvelle mode qui voit en presque tout le monde un « traumatisé » qui ne s’en sortira pas sans le secours – payant! – d’un psy, et d’autre part, cette façon de voir justifie bien des attitudes désagréables comme celles de qui se plaint tout le temps, freine la vie des autres par son besoin dévorant d’attention etc…
Il est normal d’être abattu et de souffrir « comme une bête » de certaines choses qui nous arrivent, mais bien moins normal qu’on ne veut nous le faire croire d’avoir ainsi une excuse pour être insupportable, inutile et sous tutelle toute sa vie. Sauf pour certains cas, qui ne sont peut-être pas plus graves que pour d’autres mais il y a des personnalités qui se brisent. Elles ne sont pas légion!
Nous avons tendance aujourd’hui à vouloir que tout le monde soit heureux et souriant, sinon c’est le réconfort dans l’alcool, les drogues, tranquilisants etc…
Mais cela fait partie de la vie, le chagrin après un deuil c’est normal, il faut accepter cette période de transition …
Le chagrin d’amour, c’est aussi dramatique, terrible !
C’est la vie, il faut vivre intensément et assumer 🙂
C’est vrai! Il faut prendre son temps de deuil, de retrait, de guérison, sans que les autres s’attendent à ce qu’on sourie et pète le feu.
Et puis on repart… C’est la vie comme tu dis! 🙂
Hou là! tu ne vas pas te faire que des amis, si tu touches à la sacro-sainte psychanalyse. Et pourtant, combien as-tu raison! je le vois bien au niveau des enfants: une mode -insupportable- consiste en ce moment à amener les enfants chez le psy pour un oui, pour un non. Les parents se défaussent ainsi de leurs responsabilités et le pli est pris pour longtemps: le futur adulte n’aura que ce réflexe là pour régler ses problèmes, l’idée étant bien ancrée en lui qu’il n’y arrivera jamais tout seul. Je ne dis pas que les psys ne servent à rien, cela est bien utile de trouver une écoute dans les moments de crise, mais le côté mercantile me gêne. Et c’est faire peu de cas de la résilience, cette merveilleuse faculté qui consiste à parvenir par soi-même, en puisant dans ses forces intimes, à dépasser les petits bobos de la vie. Pour les grands traumatismes, je pense que psy ou pas, de toutes façons, ils laissent dans les âmes une cicatrice indélébile et profonde.
Exactement! Nous nous rejoignons 100%… Je trouve que c’est une belle science, mais qu’on l’a rendue « indispensable » pour meubler la profession. Certes, ils créent ainsi plus de personnes dépendantes d’eux, incapables de prendre des décisions sans leur « aide » … Et c’est une tragédie lente qui se passe sous nos yeux!
Sans vouloir te vexer, Edmée, le but de toute psychanalyse digne de ce nom, est d’amener l’individu à s’assumer et à savoir enfin prendre ses décisions lui-même, et non de le rendre dépendant du psy au lieu de l’être de sa névrose. Ca ne marche pas toujours. Il faut un thérapeute de qualité …et un patient ayant la volonté de s’en sortir.
Je ne crois pas que nous soyons « tous » programmés avec une belle force de résistance. La vie, et surtout l’enfance, peuvent véritablement saper les forces vitales. Sans compter les dispositions génétiques, qui ne sont pas à négliger. Je crois bien sûr au courage et à la dignité, mais encore faut-il en avoir reçu, ne serait-ce qu’un peu, le modèle…
Un autre et dernier commentaire, car il est vrai que le sujet de la psychanalyse me tient particulièrement à coeur, étant donné que je crois bien qu’elle m’a sauvé la vie… Un exemple : on reproche souvent aux personnes en dépression de « manquer de volonté », de « ne pas avoir de courage », de « ne pas aller de l’avant ». On oublie alors totalement, ce qui, je trouve, n’est pas très malin, que 1° la dépression est une « vraie » maladie, et non des vapeurs de femmelette, 2° que ce qui est justement atteint, dans cette affection, ce sont les capacités de se sortir de son état, d’avancer, de vouloir. c’est comme si l’on disait à un paraplégique : »allez, mon pote, un peu d’énergie, arrête de te plaindre, mets un pied devant l’autre et balance ce fichu fauteuil ! »…
Zuuuut, je viens d’effacer toute ma réponse avec une mauvaise manip! 😦
Je disais donc que… Je n’ai rien contre les « vrais » psys ni le recours à leurs services. J’ai vu dans ma vie deux psys très mauvais et inutiles, et une psychologue qui m’a terriblement bien aidée. Recourir à eux n’est pas un signe de faiblesse mais de besoin d’un secours éclairé. Il n’y a rien d' »anormal » là-dedans. Ce que je n’aime pas, ce sont les gens qui se cachent derrière une expérience du passé ou une plus grande fragilité pour ne pas avancer et freiner les autres en s’y accrochant. Chacun doit avoir son courage, et il est peut-être plus lourd pour certains que pour d’autres parfois.
Je comprends aussi qu’il y a de vrais traumatismes, et que là, c’est grave.
Et ce qui me gêne aussi c’est de faire « mousser » des malaises banals pour les transformer dans l’esprit des gens comme des épreuves insurmontables. Et qu’il faut le psy et uniquement lui pour s’en sortir. Un bon psy, tu as raison, donnera les outils pour assurer plus d’indépendance, mais il y en a beaucoup qui abusent de cette manne inespérée. Je me souviens encore d’un psy que l’on m’a envoyée voir alors que j’avais 16 ans. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi. Je devais être infernale avec ma mère, mais c’est l’âge où ça se passe :-). Je suis arrivée avec un sachet de prunes et le psy m’a regardée avec profondeur, comme s’il avait une grosse loupe devant les yeux, et m’a demandé d’un air intense: « pourquoi avez-vous acheté des prunes? ». J’ai eu l’impression que toute ma santé mentale était jugée sur cet achat de quelques fruits 🙂
Tu aurais dû répondre ; « Je les ai achetées…pour des prunes »…
Bises
🙂 Oui!
Après tout ce que je viens de lire, que pourrais-je ajouter? Sinon qu’en termes choisis, comme d’hab, tu nous ouvres les yeux…
Merci Claude… Si c’est vrai, j’en suis contente… ça va un peu loin, pour le moment! 🙂
On ne peut pas juger la réaction des gens. On ne sait jamais comment nous on réagirait dans la même situation. Je me rends compte que je disais : « moi à la place de … je ferais ou ne ferais pas » et puis s’il m’arrivait la même chose, je n’agissais pas comme je l’avais pensé.
Maintenant, je dis : « on ne peut pas se mettre à la place des gens ».
Bonne fin de soirée.
Je suis bien d’accord et n’ai rien contre tous les types de réactions possibles! Comme tu dis, on ne sait pas du tout ce qu’on ferait dans les mêmes circonstances ou combien on serait blessés.
Ce que je conteste, c’est cette mode de psys pour la moindre difficulté, comme si on ne pouvait rien surmonter avec le temps et l’aide de l’entourage pour bien des choses. Si les psys sont nécessaires, ils ne le sont pas dans tous les cas que l’on veut leur soumettre, et qui donnent l’impression aux gens qu’ils sont fragiles et vont s’effondrer.
Et je veux dire que certaines personnes en profitent pour être à la traine, ne font pas d’effort, demandant aux autres de faire les efforts pour eux…
Bonne fin de semaine!
Un bon psy est quelqu’un qui va t’aider à avoir cette force en toi pour remonter la pente.Tout le monde ne l’a pas.Une dépression lourde ne peut pas se traiter par le « ne te laisse pas aller,ne soit pas un poids lourd pour les autres » C’est enfoncer encore plus cette personne malade.Car oui ,c’est une maladie au même titre qu’un cancer ,et non, le mot n’est pas trop fort car parfois on meurt de cette maladie.Tant mieux si tu fais partie de ces gens capables d’affronter tous les problèmes de la vie.C’est bien pour toi et pour les autres.
Mais quand tu vois ta puce de 5 ans qui demande toutes les 30 secondes à aller aux toilettes, qui ne tient pas en place en classe, qui ne joue plus….Tu ne lui dis pas de se bouger!Qu’elle a une capacité de résilience comme tout le monde et qu’elle doit l’utiliser. Tu vas chez le pédiatre et tu files dare dare chez le psy qui peut recevoir ton enfant en souffrance sans que tu saches ce qui s’est passé…
Je ne suis pas contre les psys, pas du tout! Ni contre ceux qui en ont besoin – même à vie! J’en connais, j’ai eu besoin d’aide moi aussi, et ce n’est pas ça que je condamne ou critique. Pardon si je n’ai pas été claire…
Je suis « contre » (façon de parler) contre l’abus du recours au psy pour chercher des « excuses » à des lacunes genre paresse ou retrait volontaire et permanent. Naturellement que tu dois courir chez le pédiatre pour ta puce, et le psy si nécessaire ensuite. Je regrette, personnellement, que lorsque mes parents divorçaient à une époque où c’était l’équivalent d’un « péché mortel » (au moins 😉 ) je m’arrachais les gencives et les cheveux, et m’enfonçais des aiguilles dans les joues au cours de couture (pas très attentive! ) et personne ne remarquait rien! Au mieux me disait-on de ne pas « faire la sotte »… 🙂 J’aurais épargné des mois de souffrance sans doute si alors les psys avaient existé!
Mais je n’aime pas non plus les gens qui recherchent l’attention avec leur « je suis plus fragile que les autres, prenez soin de moi, et regardez moi, et faites tout pour moi, et ne m’abandonnez pas car vous seriez des monstres »…
Bonne chance pour ta petite Puce!
Ma petite puce a maintenant 19 ans..Grâce au psy, elle est parfaitement équilibrée, avec une fragilité qui de faiblesse est devenue une force.
J’ai le coeur serré devant tes souffrances que personne n’a vues.Un enfant ne devrait pas souffrir de la faute des adultes.
C’était une autre époque. Assez moche sur ce plan-là, mais comme ta Puce… ma fragilité est devenue une force. Je ne me rendais même pas compte, d’ailleurs, que je souffrais, c’était mon corps et mon comportement qui le disaient pour moi. Et puis j’ai sans doute absorbé le choc et la vie a fait le reste 😉
Bonne soirée et longue vie à la Puce!
Chacun n’a pas les mêmes capacités de résilience. Je pense que chacun fait de son mieux pour s’en sortir avec ses blessures, car nous en avons tous, certains plus que d’autres.
Effectivement nous sommes inégaux devant la souffrance, mais certains/certaines choisissent de s’y installer, parce que désormais ça sera leur existence: celle ou celui qui souffre tant. A la limite on s’en ficherait, sauf qu’il pourrissent la vie des autres 🙂
Ils sont nombreux ceux qu aiment accuser leurs déboires actuels à certains manquements liés à leur enfance. Soyons positifs aujourd’hui contre vents et marées, ça ira mieux demain.
C’est ainsi que je le vois, et si pas demain, après-demain 🙂