Alors qu’elle était prête à accoucher de moi, Lovely Brunette s’est vue conseiller par le personnel de l’hôpital d’aller au cinéma pour se distraire. Mon père l’a donc emmenée (nous a emmenées…) se détendre dans une salle où on projetait un film d’horreur, Les mains d’Orlac (Mad Love en anglais) avec Peter Lorre. Elle a adoré mais bon, je voulais vraiment sortir de là et une fois le film fini, elle est retournée à l’hôpital où je suis née à 2h45 du matin. Il paraît que je ressemblais à Peter Lorre, ce qui n’est pas flatteur comme je l’ai constaté il y a peu.
Bien des années ont passé… et je suis arrivée en 2001 (comme vous tous d’ailleurs.). Mon mari et moi avions une imprimerie, et…
Pauvre petit chat de rue ! Pauvre, mais pauvre petit ! Nous avions le cœur brisé de devoir jeter « Voyou » à la porte chaque soir alors qu’il avait passé la journée sur des boîtes de carton dans l’imprimerie. Il s’y détendait et surtout s’y goinfrait tout le jour, et on le restituait aux tiques, puces, matous couverts de croûtes et ventre creux chaque soir. Puis on a découvert, en y regardant mieux, qu’il s’agissait d’une Voyelle… pauvre, mais pauvre petite chatte vouée à une mort certaine dans la rue … Alors … eh bien, on a décidé d’en faire une heureuse bestiole, et de la capturer pour y arriver.
Elle n’a pas du tout aimé ce plan, et m’a mordue avec la vigueur et la précision d’un douanier qui vous prend pour un terroriste. J’ai tenu bon. Surtout pas lâcher. Aïe-aïe-aïe-aïe pas lâcher ! C’était pour son bien, on penserait au mien après. Nous l’avons conduite chez le vétérinaire pour la faire stériliser, et sommes rentrés travailler le cœur gros – pauvre petite chose effrayée !
Pendant ce temps-là, ma main – la malédiction de Peter Lorre – faisait si mal que je l’aurais volontiers coupée. En fin d’après-midi elle avait le volume de la main de King-Kong, et j’ai décidé d’aller effrayer notre médecin traitant en la lui agitant sous le nez. Il s’agissait d’une ravissante Asiatique qui aurait eu sa place au concours de Miss Philippines, mais pas dans un cabinet médical. Elle a regardé la chose et a calmement dessiné les contours de la partie gonflée avec un marqueur noir, et m’a dit de levenil le lendemain si ça avait empilé. Et m’a prescrit des anti-douleurs qui auraient permis que l’on me coupe en morceaux sans que je cesse de chanter.
Le lendemain, la main de King-Kong avait changé ( franchement, Peter Lorre, je n’avais rien fait, moi ! C’était ma mère qui voulait voir le film, pas moi ! ) et ressemblait à une pastèque de la couleur d’une pomme au sucre : un vermillon luisant du plus bel effet. Les lignes tracées par Miss Philippines n’étaient plus qu’une bouée dans une mer de lave. « Je vous envoie chez le docteul Bond » me dit-elle avec un sourire éblouissant. Mais le docteur Bond n’a pas de rendez-vous avant le lendemain après-midi.
Sa salle d’attente ravirait Barbie si elle était malade : fleurs artificielles, tableaux romantiques avec des champs plus fleuris que Keukenhof et des rivières si brillantes qu’on dirait une coulée de glycérine. Et arrive le docteur Bond qui est UNE docteur Bond. Une noire hautaine qui s’avance vers moi comme si j’étais enchaînée au mur et elle armée de bistouris trempés dans du venin de serpent. Et en effet, j’ai beau ne pas être enchaînée, elle s’empare de ma main gigantesque et tente d’enfoncer un bâtonnet là où les quenottes de Voyelle – la pauvre petite – ont fait leur entrée dans mes chairs. « Pour voir s’il y a un abcès » dit-elle avec une férocité satisfaite, tandis que je serre les dents, car je ne prenais plus de la potion magique anti-douleur. Elle constate que non, pas d’abcès, et m’informe enfin de ce qu’elle ne peut rien pour moi de toute façon car elle, son rayon, c’est la chirurgie esthétique de la main ! Magnanime quand même elle me conseille d’aller voir le docteur *&^)_%$ (oui, c’est aussi difficile à prononcer que ça !) qui lui, est spécialiste des maladies infectieuses.
Cher docteur *&^)_%$ … en voyant la chose qui termine mon bras (car elle ne me sert même plus de main, à ce stade-là…) il s’écrie : Mais vous devriez être à l’hôpital depuis deux jours ! Vous n’avez plus de sensibilité dans la paume ! Hop ! Hôpital !
Et j’y suis restée trois jours avec un antibiotique en intra-veineuse que l’on changeait toutes les 4 heures, grelottant de froid en plein mois de juillet. Pendant ce temps là, Voyelle prenait possession de ses confortables nouveaux quartiers… où, un an plus tard, sa jumelle Annie la rejoindrait car notre mission de sauveurs de chats ne s’est pas arrêtée là…
Plus tard j’ai reçu par erreur les papiers de l’assurance médicale destinés au Dr Bond. L’espionne au bâtonnet réclamait $250 pour la visite (5 minutes….) et $285 pour avoir nettoyé mon abcès… Armée de l’indignation du JUSTE, j’ai bondi sur le téléphone pour informer la compagnie d’assurance de la fraude commise, pour m’entendre dire … « qu’est-ce que ça peut vous faire ? Ce n’est pas vous mais nous qui payons ! » Non, cruche, c’est moi qui payais une assurance trop cher pour couvrir les fraudes et les galanteries que les médecins se font entre eux : Miss Philippines a envoyé à l’espionne au bâtonnet une cliente qui n’en avait pas besoin mais qui lui rapporte plus de $500. L’espionne lui rendra la pareille ou l’invitera à un dîner de gala quelconque. Et je payais.
Le docteur *&^)_%$ a presque volé mon cœur, car il m’a bel et bien sauvé la main, celle que Peter Lorre voulait me prendre.
Voyelle s’est éteinte à Liège, à l’âge de 14 ans. Elle avait un rapport étrange avec moi, sachant obscurément qu’elle m’avait fait mal. Or je ne lui en ai jamais voulu (contrairement aux ondes très rancunières que j’envoie encore au Dr Bond et Miss Philippines). Elle était « penaude ». Mais nous nous aimions beaucoup et elle me manque…
Oh! Si une fois je te rencontre pour de vrai, je serrerai ta main avec douceur. 🙂 Voyelle n’avait pas prévu de te faire aussi mal et sans doute qu’elle a dû garder une petite culpabilité. Quant aux médecins, je pourrai te raconter les simagrées de la mienne (je dois en changer) en tentant vainement de comprendre le mal dont j’ai été atteint l’été passé. Mais non, elle s’est gratté la tête, m’a envoyé faire des tas d’examens qui n’ont rien donné et m’a aussi envoyé des tas de factures qui m’ont toutes fait bondir au plafond. Et le mal sournois n’a jamais été élucidé… et il revient parfois.
Je ne porte pas les médecins dans mon coeur, enfin surtout elle. Et je pourrai la mordre à la main, tellement je suis fâchée. Bises alpines très très fraîches et enneigées.
Je te remercie pour avoir décidé de ne pas me broyer la main, gardons les poignées viriles pour les hommes 🙂 Vrai que le plus frustrant dans tout ça…c’étaient les délires médicaux! Honteux. Le médecin qui m’a sauvée (en tout cas il a sauvé ma main, il m’a dit qu’un jour de plus et elle était inutilisable!) était Malaisien, je l’aime à jamais 😀
Qui n’a pas tenté d’approcher en tenaille un chat à l’aide de gros gants de protection en maille de fer et rembourrés pour le fiche dans le panier spécial visite vétérinaire ne pourra jamais comprendre le rapport triangulaire chat-homme-cabinet médical ô combien ambigu. Je compatis avec ta morsure incomprise du personnel soignant, avec tes chairs qui gonflent, avec l’infection qui serpente, avec la facture… Je compatis au sentiment de solitude absolue face au reste du monde. Quel film d’horreur!
C’était absurdialand, tout à fait. Surréaliste, comme bien des choses au sujet des soins médicaux dans ce pays si rigolo …
c’est bien joliment raconté 🙂
Maintenant… ça me fait rire, mais sur le coup, je n’avais pas fière allure avec ma boule de bowling rouge vif en bas du bras…
Je suis bien contente que Voyelle ait suivi sa dame à Liège, ç’aura été un sacré voyage expiatoire pour sa morsure. J’ai, sur une de mes mains, une cicatrice à laquelle je tiens faite par une chatte dans des circonstances particulières. La chatte n’est plus et là trace nacrée m’aide à penser à elle. Comprenne qui voudra… elle s’appelait Muscade.
Oh je comprends très bien… Voyelle et moi avons eu un lien très spécial après ça, et je ne l’en aimais que plus. Elle avait agi sans méchanceté, effrayée, et l’incapacité de Miss Philippines et Doctor Bond, Paula étaient bien plus effrayante!
Un beau récit rocambolesque où tout finit finalement par rentrer dans l’ordre ! Quand aux assurances et autres docteurs Nimbus, ils peuvent continuer avec nous à jouer au chat et à la souris, pour le plaisir de nous en faire voir.
Oui, et ça n’est pas près de ralentir 🙂
Incroyable, je suppose que tu as changé de médecin traitant après cela !
Voyelle t’aura mordue par peur, c’est sûr, comme ma première chatte qui m’avait griffé la main quand j’avais voulu la sortir de sa cachette. J’ai appris plus tard qu’un chaton enlevé trop tôt à sa mère ratait l’apprentissage de la sociabilité.
Mina la chatte, la petite dernière, est si douce en comparaison. N’as-tu pas envie de reprendre un chat près de toi ?
J’adore les chats, et en ai toujours eu. Mais là, je n’ai personne pour s’occuper d’un chat quand je ne suis pas là… aussi j’ai rempli ma mission, plein et plein de chats et chiens, souris blanches et poissons rouges me doivent leurs belles années 🙂
Que ne ferait-on pas pour un animal en détresse, mâle ou femelle, et j’ai aussi payé de la personne vis à vis de griffes ou de morsures diverses…
Par contre, je n’ai jamais connu Mrs Bond ni sa sbire made in Philippines, mais des piqures d’antibiotiques…A foison 😂
Mrs Paula Bond est terrifiante, je crois qu’elle soit maintenant être engagée pour faire parler les espions quelque part dans le monde 🙂
Ah, que j’aime ce texte. C’est de l’art. Si l’on riait, tu l’as bien dit. Des exemples de jeux de ping-pong chez les toubibs, j’en connais un rayon. Cela dit, je connais ce Dr « *&^)_%$ … ». Tu sais comment prononcer son nom ? C’est vrai ?
(tu vois de chez toi quand j’écris un nouvel article ? le pb est-il résolu ?)
J’ai suivi ton lien et donc ai pu savourer le magnifique poème…
Le docteur au nom imprononçable reste pour moi mon sauveteur en armure : pas de blabla mais une décision qui venait presque in-extrémis…
Tu t’entendrais bien avec ma maman qui partage ton amour des chats. Elle n’en prend pas, mais les chats du quartier connaissent bien sa maison et reviennent très régulièrement… Bon week-end Edmée.
Bon week-end à toi et ta maman Madame chats aussi, je comprends bien la vénération pour ces animaux!
Tu sais mon Edmée que je ne veux plus entendre parler de médecins, soins médicaux, hôpitaux, etc… Mais j’aime toujours autant les chats et ils me le rendent bien !
Meilleures bises bretonnes pour une bonne nuit et Kenavo !
Florence
Les chats, ça me manque aussi, mais dans la vie que je mène à présent ça n’a plus sa place. Je me console en me disant que j’en ai beaucoup sauvés! Bises liégeoises et plutôt fraiches!
Une courageuse histoire de chat. Il faut reconnaître que ces petits fauves ont des griffes redoutables.
Oh oui… Je ne savais pas que j’aurais à être aussi courageuse d’ailleurs, mais je ne l’ai jamais regretté. S’occuper plus tard de Zouzou, et enfin d’Annie, issus du même parking de l’horreur par la suite a été moins « mordant » mais un grand challenge aussi, car leur santé, après la vie bucolique qu’ils avaient connue, ça n’a pas été simple 🙂
oui nos chats nous manquent…..ai eu mon premier à 8 ans: mes parents avait accepté car c’était la chatte de la fermière chez qui on allait chercher le lait tous les soirs et qu’elle avait dit que la chatte revenait toujours à la ferme…..seulement ils ne savaient pas que c’était là une histoire d’amour entre une petite fille et une chatte de ferme….elle n’est jamais retournée à la ferme et est morte dans mes bras, quelques années plus tard, d’une morsure de rat……non sans nous avoir laissé quelques chatons…..
C’est vrai que les histoires d’amour avec nos chats sont parlantes… Ceux qui n’ont pas connu ça ne peuvent comprendre!
Une courageuse histoire de chat qui laisse des traces physiques et affectives. Ce fut une sacrée entrée en … matière avec ces petites bêtes à poils, chère Edmée.
On peut le dire!!!
Quel mordant, ce Peter Lorna 😉
Oui… M le maudit, c’est lui aussi. Ma Lovely Brunette a pris soin de me faire arriver dans le monde en fanfare 🙂
chaque événement de ta vie devient un récit passionnant sous ta plume enchantée. Tu l’as échappé belle, grâce à ses petites dents pointues, la morsure du chat enfonce bien profond une foultitude de bactéries tueuses, presque aussi venimeuse, parait il, que la morsure humaine : la légende veut qu’ Eroll Flynn, éternel Robin des bois, ait failli mourir de la morsure d’une admiratrice déçue
La morsure d’un humain est une chose horrible et je conçois qu’on puisse en mourir. Le festival des bactéries. Et ma petite voyelle m’a mordue avec ce qu’on appelle « l’énergie du désespoir », m’injectant ses bactéries à elle 🙂
Est-il normal qu’on ne puisse commenter sur ton site? J’ai adoré le repos de la Madonne, qui me rappelle un « invincible » échoué sur une plage 🙂 Et le vase en-dessous est une merveille!
Écrire avec légèreté et humour sur un souvenir de mal profond est un délice, merci! je dois confesser que j’ai ri malgré tes douleurs, et les escroqueries. Faut s’indigner mais je me demande souvent si ça sert à quelques chose; sont puissants ces lobbies médicaux.
Bon week-end, sous la neige?
Je ris aussi de mes douleurs d’alors, qui étaient intenables, je me souviens avoir perdu conscience au tout début tant ça faisait mal! Mais ensuite j’ai été furieuse contre le parcours « médical » qu’on m’a fait suivre. Je dois dire qu’aux USA j’ai toujours été abominablement mal soignée, sauf par mon chiropracteur 🙂
Je comprends que tu gardes une dent contre ces médecins plutôt que contre Voyelle qui n’avait aucun intérêt en vue, elle, si ce n’est la crainte d’un évènement incompris.
Moi aussi je ne comprenais rien à l’amour que l’on pouvait avoir pour les chats (par contre, oui pour les chiens), jusqu’au jour où j’ai recueilli Mistoufle qui m’a tout fait comprendre………
Ta vie est parsemée de surprenantes histoires qui deviennent de belles pépites sous ta plume pour notre plus grand plaisir.
Voyelle avait eu peur, et rien d’autre. Par la suite jamais elle n’a montré les dents, menacé, griffé, c’était une douce petite chatte que j’ai beaucoup aimée… Mais j’ai bien failli l’échanger contre une main artificielle, avec ces médecins américains 😀
Her name is Bond, docteur Bond !
Voilà comment on se fait un gant de boxe 🙂
Cette histoire m’a fait rire, pleine d’humour. Je ne me moque pas, hein ! J’ai presque subi le même traitement…
En vacances d’été, vraisemblablement, une araignée m’a mordu ou piqué à un doigt ; comme Peter Parker, les pouvoirs de Spiderman en moins. Ma main a presque doublé de volume. Si le traitement que m’avait donné le médecin n’avait apporté aucune amélioration sous deux jours, je devais me faire hospitaliser d’urgence. La douleur m’empêchait de dormir et remontait jusqu’à l’aisselle, via l’artère brachiale, que l’on pouvait presque distinguer sous la peau. À la différence de toi, je n’ai pas adopté la bestiole 😉
Mazette!!! Tu vois, au bout de deux jours c’est pin-pon-pin-pon vers l’hôpital ce qui fut mon cas… Parce qu’entre Miss Philippines et Bond, Paula Bond… j’avais perdu les deux jours de bonus! 🙂
Je n’aurais pas adopté l’araignée non plus, je comprends ça… une m’a un jour piquée sur la cuisse, j’avais une fesse sur la cuisse, très impressionnant… Et ça ne ronronne même pas ces bestioles-là!
Ou alors, il faut tendre l’oreille très très près , sans être sûr d’entendre un quelconque ronronnement et risquer de se faire piquer à nouveau. :))
C’est un peu comme les profs qui se refilent des élèves pour des cours particuliers…
C’est honteux quand même !
Bon dimanche.
Oui, échange de « bons procédés entre confrères », je n’avais pas besoin de chirurgie esthétique de la main, et je me demande si on n’était pas déjà à la recherche d’un autre confrère à satisfaire, genre pose et entretien des mains artificielles 😀
Bon dimanche aussi, Philippe!
Quelle inconscience ces médecins, tu aurais pu perdre la main. J’aime aussi les chats mais depuis Katu on n’en a plus repris. On parle d’hôpitaux, j’ai expérimenté le bus 48 à l’heure de pointe, quelle horreur.
Passe un bon dimanche , bises.
C’est surtout le système des assurances médicales qui rend toute la chaine médicale ainsi. Il y a plusieurs compagnies d’assurances, et plusieurs plans selon la part pour laquelle l’employeur participe (quand il participe). Pour chaque patient assuré dans la compagnie XYZ par exemple, ton médecin reçoit une belle somme pour l’année. Si tu n’y vas que deux ou trois fois par an, il se fait les poches et est ravi. Une fois que par malheur tu dois y aller plus souvent et as besoin d’autres soins, le pactole diminnue tout comme son amabilité. Il a alors recours aux « gentillesses entre collègues » pour se dédommager. Et si les assurances sont hors prix, c’est parce qu’on paie tout ça. Et bien plus cher que ça ne vaut, en plus…
Bon dimanche aussi (le bus 48, il va où???)
Le 48 va au CHU de Tilff 🙂 C’est le bus des étudiants de l’Unif, donc hyper bondé et hyper long donc instable, j’avais l’impression d’être sur une piste en Afrique 🙂
Oh je vois! Je n’aime pas du tout les bus pleins d’étudiants car en plus de leurs sacs à dos qu’on reçoit en plein visage, ils sont tellement absorbés par leurs smartphones qu’il GAUT qu’ils soient assis, eux ….
De mauvais moments mais tu sais les raconter avec tant d’humour que ltu nous fais rire avec toi
Oh là, j’y vois tout le comique! 🙂
Comme d’habitude, j’ai adoré ton humour en racontant les péripéties de cette main-pastèque à la belle couleur de pomme d’amour…
Et les portraits des miss Philippine et docteur Bond sont délicieux et ciselés au scalpel.
Merci pour ce bon moment !
Baci sorellita
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Pomme d’amour, oui… Et je t’assure que les deux médecins sortaient d’un téléfilm américain, et que le salon du Dr Bond était l’antre du mauvais goût aussi… Baci sorellita !
Un humour au scalpel, des portraits de médecins ahurissants d’incompétence, et une Voyelle qui fait des misères à un auteur !
Sacrément bien observé et bien écrit !
Merci 🙂