Une ruche généalogique

Lancée dans la mise en ligne de la généalogie familiale, mon regard change sur bien des choses.

Mes parents – Lovely Brunette plus que mon père car elle y a consacré les 10 dernières années de sa vie, et au vu de son travail soigné, je dois admettre qu’elle valait bien plus qu’on ne le lui avait dit – ont laissé des tableaux généalogiques, photos et recherches au sujet de leurs ascendants. Pourquoi ? Pas pour découvrir que nous descendons d’une lignée épatante, mais d’une lignée… éternelle, qui a commencé dans les cavernes (et là on ne sait rien… peut-être y-a-t-il quelque part l’empreinte de la paume d’un lointain troglodyte dont je partage l’ADN sur une paroi de calcaire…) et, de plus sains en plus sains, a étendu sa ramure jusqu’à moi, qui suis, comme nous le sommes tous, issue des plus résistants, les autres branches ayant péri les unes après les autres.

Ces papiers risquant fort de disparaître un jour, mais aussi et surtout le temps et la passion que ces recherches ont occasionnés, me voici donc faisant la part du boulot en transposant tout sur un site de généalogie en ligne.

Si nous avons notre lignée aussi aisément traçable c’est que nous étions vraisemblablement parmi les lettrés, qui tenaient leur comptabilité familiale sur les premières pages de la Bible et chez Monsieur le curé. Nous étions fermiers, propriétaires terriens, bourgmestres, meuniers (un métier qui reçut ses armes officielles), conseillers municipaux, baillis, membres de ceci ou cela. Des particules n’avaient rien de nobiliaire mais indiquaient la provenance, et parfois si la famille de l’épouse était mieux assise, l’époux ajoutait ou prenait le nom de l’épouse.

Des bourgeois ou petits nobles, avec l’argent pour s’assurer une table bien garnie, des ou un domestiques, une santé convenable. Ils ont presque tous vécu jusqu’à un âge très respectable, que ce soit en 1500 ou en 1900, on a des septuagénaires et octogénaires en grand nombre. Alors je ne sais trop quelle charge de travail couvraient les messieurs, mais en ce qui concerne les mesdames… leur occupation était être enceintes et accoucher. Et puis recommencer. Des suites de quinze enfants sont la norme, un après l’autre comme les boules au loto.

Enceintes pendant 15 ans au moins. Et après tout ça, elles vivaient jusqu’à 79, 85 ans… Et elles ne devenaient pas toutes des éléphants en robe noire pour autant, j’ai des photos où les malheureuses sont sanglées dans une gaine qui devait leur couper la respiration et le transit intestinal avec élégance et dignité.

L’épouse n’est pas forcément plus jeune que l’époux, ni jeune tout court. J’ai trouvé peu de mariages de vieux barbons avec des tendrons. Certaines sont d’un an ou deux les aînées du mari, d’autres frôlent la trentaine, l’odeur rance de la vieille fille erre. Des compromis ont dû être faits, vous n’êtes pas de notre rang mais notre fille commence à jaunir alors, si vous promettez ceci ou cela… qu’en dites-vous ?

Un de mes aïeux a été condamné à mort pour avoir assassiné un avocat à Anvers. Un autre est mort en exil. Une autre a, à son époque, donné de la conversation et des nuits blanches à toute la parenté en épousant, en troisièmes noces, un mulâtre qu’elle a suivi à la Guadeloupe. Ah l’amour !

Il y a des noms qui changent, comme un certain Schwartz qui devient Lenoir et puis Le Lieutenant car il était Lieutenant d’une Altesse quelque part, et enfin le nom s’est stabilisé sur Lieutenant. Les prénoms sont aussi source de oh et ah : Juwette, Collienne (un nom d’homme, oui oui…), Rass (qui serait « Erasme »), Tysken, Welt. Les noms de famille fleurent le champêtre si on remonte assez haut : De la caille, Aux Brebis, Le Pourceau (qui « fleure » un peu fort malgré tout), De la Forge… Ou bien la mention « dit le… » suit le nom officiel, comme Lenoir dit le Lieutenant.

Mon aïeul le plus excitant est le sanglier des Ardennes, Guillaume de la Marck. Lovely Brunette nous le décrivait au même titre que Peter Pan ou Eric le Rouge, et nous le présentait comme « une sorte de Robin des Bois » qui prenait l’argent des riches pour le donner aux pauvres. En fait je pense qu’il le prenait pour lui et les siens, et a eu des soucis car il payait ses troupes avec de fausses pièces d’or, bref, la légende est bouillante mais sans doute encore loin de la vérité. Elle était idéaliste, Lovely Brunette. J’ai bien dit troupes, oui, car le sanglier des Ardennes faisait la guerre contre les grands de l’Histoire d’alors. Nous étions très fiers. Lorsque le film Quentin Durward est sorti, nous sommes fièrement allés le voir, en famille. Robert Taylor et Kay Kendall nous auraient attirés, pensez-vous ? Que nenni ! Nay ! Nous étions là, guidés par Lovely Brunette qui nous affirmait que tous les enfants n’avaient pas la chance d’avoir leur ancêtre dans un film. Même si à la fin du film on l’y décapitait après un combat magnifique dans le clocher de Maastricht. Robert Taylor (nous n’avions rien contre lui, il était « le bon » du film, et notre cher sanglier était « le mauvais mais tout le monde se trompait ») échangeait le fer contre notre barbu d’ancêtre, interprété par Duncan Lamont que personne ne connaît, qui perdait et dont on apportait la tête au roi dans un panier d’osier.

Ça, c’était beurk et un peu exagéré, on aurait aimé réécrire l’histoire…

Mais il nous permettait de dire à Lovely Brunette qu’on voyait bien que son frère descendait d’un « porc sauvage »…

36 réflexions sur “Une ruche généalogique

  1. SPL dit :

    Les récits familiaux sont souvent truculents et l’on ne sait vraiment jamais ce qui tient du mythe ou de la réalité. Peu importe, après tout, ce qui compte est l’empreinte qu’ils laissent dans « l’inconscient familial ».
    Si l’on écoute les statisticiens, en Europe occidentale, nous descendons tous, à des degrés divers, de Charlemagne! Ce qui ouvre le champ à tous les fantasmes et prétentions possibles, ce qui est plutôt rigolo. Vive la généalogie!

    • Edmée dit :

      Comment ne pas descendre de Charlemagne en effet. J’en suis, ma mère avait même toute la généalogie explicative, mais comme en fait nous sommes tout un demi continent de descendants, l’originalité serait de ne pas en faire partie 🙂

      Mais c’est très amusant!

  2. Dédé dit :

    Et ben! C’est un récit succulent que tu nous livres aujourd’hui. J’ai une cousine qui s’est attelée à la généalogie de la famille. Les secrets de famille restent pourtant ensevelis dans les mémoires ou alors disparus définitivement. C’est bien de savoir d’où l’on vient, mais est-ce que cela permet de savoir où l’on va? 😉 Bises alpines et belle fin de semaine.

    • Edmée dit :

      On ne sait pas où on va et comme The future is not us to see (comme disait Doris Day) c’est bien normal! Et comme tu le dis, les chapitres trop dérangeants sont omis, ce qu’on peut comprendre. Plus les enfants nés de générations de consanguins qu’on a gardés cachés dans un grenier ou une tour… Je suis « tombée » sur plusieurs dispenses demandées – et accordées – pour des mariages consanguins.

  3. C edt tellement bien dit ,un peu d influence saxonne mais comme je fais moi aussi notre arbre en ligne j y retrouve bien de situations notamment les mariages arrangés et pas si loin : ma grand mère .
    Bonne journée

    • Edmée dit :

      De mon côté nous sommes très saxons et bataves, et des Samuel, Jacob et Isaac ont dû se camoufler et nommer leurs enfants de prénoms plus « passe-partout »… Mariages arrangés, oui, sans doute presque tous, mais souvent « bien arrangés », et on n’attendait pas dans un mariage le romantisme qu’on en espère aujourd’hui.

  4. Carine-laure Desguin dit :

    Ce doit être passionnant en effet mais quel boulot …

    • Edmée dit :

      C’est énormément de boulot, mais comment « gaspiller » tout le travail préparatoire de mes parents? Je ne sais si mes frères et soeurs seront intéressés, dans ce cas tout serait perdu… Car s’il s’agit de ma famille, ça signifie aussi les milliers de lointains cousins dont les ramifications rencontrent les miennes ici ou là..

  5. Formidable Edmée. Il faut que je me remette à cela moi aussi. Hélas, jusqu’à présent je ne remonte guère au-delà de 1800 et encore, mais j’ai un ancêtre voyageur, celui qui a découvert Tombouctou et qui a sa statue au centre de cette ville des sables.

    • Edmée dit :

      Magnifique! Nous avons tous nos ancêtres à statue ou fontaine, ou nom de rue, et souvent nous l’ignorons. Non que ça change quelque chose au niveau « futile » mais ça montre combien d’une vie à l’autre et l’autre encore les choses basculent en mieux ou en pire…

  6. Florence dit :

    Je suis désolée de mon silence, mais je me suis fait très mal et j’étais trop souffrante pour faire quoi que ce soit. Je suis encore épuisée…
    Je vais voir ta généalogie plus tard…
    Gros bisous et bonne fin de semaine Edmée.
    Florence

    • Edmée dit :

      Ma pauvre Florence, alors que tu semblais enfin te relever de tout, profiter de ton nouveau lieu de vie, voilà que tu te fais mal.. Pas de chance, soigne toi et prends ton temps!

  7. charef dit :

    Et bien voilà je découvre quoique tardivement ce billet sur ta descendance. Telle que tu l’a décrit on a envie d’en savoir plus. On a toujours envie de savoir mais le bouche à oreille chez moi ne me donne pas de grands choix. Je me contente de mon arrière grand père. Je me simplifie la vie en regardant mon nombril qui porte la dernière marque de la lignée d’Adam et Ève. Bonne soirée l’amie.

    • Edmée dit :

      Ah ah! Mais oui, parfois on ne sait rien. Parfois on pourrait tout savoir si seulement quelqu’un avait admis une infidélité (oui oui, j’ai trompé ton ancêtre avec le Roi Louis Capet mais il ne faut pas en parler… 🙂 )
      Bon week-end!

  8. Adrienne dit :

    des recherches généalogiques pour ma propre famille confirment ce que tu dis à propos des âges, on ne se mariait pas si jeune et l’âge des époux était sensiblement pareil, même en cas de secondes noces, quand la première épouse était morte en couches… c’est vrai que c’est passionnant et tu le racontes très bien!

    • Edmée dit :

      Merci. Oui il y a bien des légendes qui perdurent, j’imagine que les tendrons offertes aux vieux barbons existaient mais les parents aimants n’y poussaient pas, et il n’y a aucune raison de penser qu’ils étaient des parents sans coeur. Et on ne mourait pas si vite si on n’avait pas un accident de santé ou surtout de guerre ou de travail.

  9. gazou dit :

    Ma fille avait entrepris des recherches généalogiques mais, par manque de temps, elle a dû arrêter…Dommage ! Et moi, je n’ai pas le courage…Et puis chez nous il y a peu de documents écrits
    et mes parents issus de famille paysanne étaient des »taiseux » et ont peu raconté

    • Edmée dit :

      C’est souvent ce qui arrive dans les milieux paysans. Pour ça j’ai de la chance, des générations de bourgeois ont laissé bien des traces!

  10. alainx dit :

    Mon père avait commencé, vers 1970 à rassembler énormément de matériaux sur la généalogie familiale. Après le décès des parents et quand mon frère a pris sa retraite il a repris et poursuivi tout cela et a écrit trois bouquins format A4 de 250 pages chacun. Une véritable saga romancée qui remonte les ancêtres jusqu’à Louis XIV d’une manière certaine.(Documents d’époque, photos, fac-similés de lettres, actes officiels,, etc.) Antérieurement c’est plus hypothétique, mais certains éléments semblent plausibles.

    Mes origines sont plutôt modestes, petite paysannerie et petit artisanat, mais sans manquer du nécessaire. Je dis cela parce que tu évoques une lignée traçable grâce à la situation sociale plutôt favorable chez toi. Il est donc possible de « tracer » une lignée du « peuple ordinaire ».

    Ce travail de mémoire de mes parents et de mon frère a été très profitables à bien des gens de la famille proche et élargie. Beaucoup ont témoigné de choses précises qu’ils ont apprises, de même qu’ils ont communiqué des éléments nouveaux. Les ouvrages ont en effet été largement diffusés. Comme ils sont sous une forme littéraire (Mon frère a replacé les ancêtres dans le contexte socio-politique qu’ils ont effectivement connu. Cela tient parfois de la forme du roman historique !… Tout en demeurant très précis sur le factuel : date précise, documents d’époque etc.).

    Personnellement j’ai aussi appris bien des choses qui ont permis de comprendre ma propre histoire et certains de mes ressentis face à mon passé. C’est un travail très profitable au final. J’espère pour les tiens que beaucoup en tireront aussi un profit.

    • Edmée dit :

      Oui, je sais que dans le peuple ordinaire aussi on gardait des traces, cerains du moins et merci à eux qui nous ont laissé le sillage de leur passage. Maintenant, tu sais, paysans ou artisans, ce n’était pas toujours ce que nous pensons aujourd’hui, j’ai un lointain oncle mentionné comme « cultivateur » mais il avait des terres immenses, et était plutôt riche. D’autres étaient meuniers, et là aussi c’était autrefois un métier respecté, et qui enrichissait (à condition de ne pas dormir comme dans la chanson).
      Comme tu le dis, c’est très touchant aussi de voir comment leurs vies étaient soumises aux remous politiques. Une de mes aïeules est morte vieille fille (aigrie sans doute) car son fiancé et sa famille sont devenus ennemis lors d’une révolution : les uns étaient « patriotes » et le fiancé était pro-autrichiens… Zouh, fiançailles rompues…

  11. Colo dit :

    Passionnant et j’imagine ton excitation croissante à mesure de tes découvertes….en tout cas c’est ce que je ressentirais.
    Beaucoup/trop de femmes mortes en couches, beaucoup d’accidents de travail (mines, charrues et autres), les guerres pour les hommes. S’il est vrai qu’ils faisaient plus d’exercice que nous, du moins pour la marche, leur alimentation ne semblait pas avoir tellement d’incidence sur leur santé je dis moi…:-))

    • Edmée dit :

      Oui c’est très fascinant. Il y a eu aussi des « mariages dissous », des hommes adoptant un enfant né hors mariage de sa femme, etc… Des histoires émouvantes. Et en effet, je pense que la bonne chère ne manquait pas!

  12. Tania dit :

    Formidable travail de transmission, bravo, Edmée. C’est une plongée dans l’histoire ordinaire (ce qui n’exclut pas l’extraordinaire).

    • Edmée dit :

      Je ne sais pas pourquoi, alors que c’est aussi… épuisant, il faut le dire (car plus on monte loin et plus nombreux ils sont…) ça m’insuffle un sens de vie fabuleux. C’est comme une chaine … éternelle qu’on remonte, et qui se tricote à l’infini…

  13. Xoulec dit :

    La généalogie est passionnante, d’autant plus quand l’histoire est « riche ». Quand je regardais, avec ma petite sœur, les aventures de quentin Durward, la série télévisée, j’étais à des milliers d’années de me douter qu’un jour, je converserais avec la descendante du sanglier des Ardennes en personne…. Un surnom qui nous terrifiait. Heureusement que la chanson du générique nous réconfortait.

    • Edmée dit :

      Haha ha! Je me souviens de sa pauvre tête coupée dans un panier et offerte au Roi de France ravi, cette barbe recouverte de sang coagulé, c’était pas bien beau, ce qu’ils avaient fait de mon ancêtre… Ceci dit, petits nous allions jouer dans les ruines d’un des châteaux qu’il possédait, pas loin de chez moi , où la légende assure qu’il y a un trésor. Ma grand-mère y organisait d’alleurs de superbes chasses au trésor avec des pièces d’or en chocolat 😀

  14. angedra dit :

    Oui la généalogie permet de faire des découvertes sur notre famille. Heureusement aujourd’hui il est beaucoup plus facile de remonter sa filiation avec les services d’internet. Il n’est plus nécessaire de se déplacer comme par le passé. Dans ma famille c’est mon plus jeune frère qui se passionne pour rechercher nos ancêtres. mais malheureusement en dehors des documents officiels nous n’avons absolument aucun écrit pour étayer l’histoire
    C’est déjà passionnant d’apprendre les métiers, les prénoms et même les noms de famille qui se transforment… à certaines époques peu savaient écrire alors la retranscription du nom !!
    Il y a même une fratrie dont les premiers nés portent un nom et les deux derniers le nom transformé… qui se perpétue actuellement !!
    Tu as raison de faire en sorte de conserver tout ce travail pour les générations futures.

    • Edmée dit :

      Je connaissais une Maritza Vitulic, dont les frères s’appelaient encore Vitulli (avec prénoms italiens) car elle était restée dans ce qui cessa d’être l’Italie pour devenir alors la Yougoslavie…
      Mais c’est vrai qu’on trouve beaucoup en ligne. Ceci dit je réalise aussi que je complète des tableaux commencés par d’autres car j’ai d’autres infos, plus personnelles par exemple… C’est très amusant!

  15. Célestine dit :

    Je t’admire de mener ce travail en ligne…
    C’est un gros boulot, la généalogie, et tu sais la rendre passionnante par mille anecdotes.
    Je pense que je n’aurais pas ta patience pour remonter le fil de mes ancêtres…
    Baci sorellita
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    • Edmée dit :

      Je l’ai commencé un peu par « devoir », mes parents ont laissé beaucoup de notes, portraits, recherches etc. Je ne sais ce que deviendront ces fardes, ça n’intéresse pas tout le monde. Mais depuis, je me suis passionnée, ça fait une sensation étrange, les portraits d’une part, quand il y en a, les groupes de familles où les hommes sont tous échevins, avocats, maïeurs. Quelques curés et religieuses, pas mal d’enfants morts si tôt qu’ils n’ont eu que le temps d’être malades (et souvent on ne les a pas incorporés dans les recherches puisqu’ils n’ont pas eu de descendance alors je les sors du « jamais existé » et les met au milieu de leurs frères et soeurs…. 🙂 )… Des veuvages et remariages, des mariages « dissous », des dispenses papales pour épouser sa cousine… De tout, je te dis!

      Baci sorellita

  16. Dans « Journal d’une Verviétoise des boulevards », tu as déjà rendu un bel hommage à beaucoup de gens. Et maintenant, il est vrai que les sites de généalogie sur Internet permettent de partager ses découvertes, et peut-être d’aider sans le savoir d’autres personnes qui cherchent des infos.

    • Edmée dit :

      Oui, c’est bien ainsi que je l’ai vu. Ca complète les recherches d’autres, ça referme des circuits qui semblaient n’aller nulle part, et ça permet de réaliser parfois, qu’on est parents avec des gens tout près de nous ou très loin aussi…

  17. Nadezda dit :

    J’aime te lire quand tu parles de ta famille parce que je sais qu’un jour tu vas te croiser avec Boris, si ce n’est déjà fait 🙂

  18. Philirlande dit :

    Quentin Durward? je me souviens d’un feuilleton quand j’étais jeune, autour des années ’70, le sanglier était aussi barbu et très gr(a)os… au niveau de mes ancêtres, j’ai abandonné à la révolution française, pas envie de me coltiner les registres paroissiaux…. dans notre famille, on était plutôt des artisans, des charpentiers et des cordonniers pour la plupart
    c’est bien d’avoir un tel héritage 😉

    • Edmée dit :

      Oh tu sais que tous ces artisans étaient très appréciés, et bien placés dans la société en fait. Moi je n’ai pas dû chercher puique mes parents l’avaient fait, je me suis contentée de transposer en ligne mais ce fut amusant. 🙂

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