Je n’ose penser aux stars, aux personnes dont on chasse la tête à encadrer dans un selfie aux sourires panaméricains, à celles qui ouvrent des portes ou qui aiment leur sillage de fans fidèles et flagorneurs à traiter comme des animaux de dressage, leur donnant des susucres-sourires.
Car il y a des obstinés (et obstinées) qui veulent absolument, mais absolument, être mes amis et amies. Je ne parle pas des brouteurs, là on est tous fidèlement suivis par un nuage de poussière provoqué par leurs petits pieds dans le sable. Je parle de gens « normaux » (enfin…). Souvent d’autres auteurs mais pas que. On sait que pour certains, il s’agit d’offrir à leur propre splendide échantillonnage de talent un nouvel étalage, séduire les amis de leurs « amis ». Mais ce n’est pas toujours le cas, il me semble. Je ne suis pas fascinante, je ne suis pas quelqu’un dont on parle, je ne suis que moi (ça me suffit, c’est déjà difficile à gérer…). Et pourtant, à ma grande surprise, ma réserve a été vue par certains et certaines comme un soufflet impardonnable.
Il faut dire que je me suis parfois trouvée confrontée à la méthode bulldozer, après le ronronnement du début c’était le gros ouvrage, les photos personnelles en MP, l’histoire de la famille, les invitations à passer quelques heures ensemble. Je parle de gens que je ne connaissais pas, ou que j’avais rencontrés très anonymement quelque part. Je parle de gens à qui j’ai répondu par politesse et sans effort, pour ensuite devoir hérisser les piquants de porc épic de plus en plus haut, retrousser les babines, un peu baver, grogner, et m’en aller sans les avoir mis en pièce, ce qui était déjà magnanime de ma part.
Et j’apprends que je suis snob, pimbêche, que « je me crois », que je n’ai pas de cœur etc. Honnêtement, c’est triste pour ces personnes de se sentir rejetées alors qu’elles ont été insistantes et n’ont pas respecté mes limites ou mon timing. Je n’ai pas besoin de nouveaux amis, de nouveaux contacts, et je connais le luxe délicieux de laisser venir à moi non pas les petits enfants mais les gens aimables et joyeux.
à ce point-là?
je ne dis pas non à de possibles nouvelles amitiés mais ça demande du temps et de la compatibilité d’humeur 🙂
bises!
Justement… Ces gens n’ont pas l’air de comprendre comment fonctionnent les choses dans la vraie vie. Bises Adrienne!
c’est vraiment incroyable et très désobligeant
C’est bien ça, mais c’est aussi pathétique pour ces personnes, qui d’ailleurs ne s’en prennent pas qu’à moi évidemment, sont à la recherche d’amis au point qu’ils vivent très mal une distance polie…
Savoir dire non, pour se protéger, pour ne pas se laisser envahir, et si certains te prennent pour une pimbêche, c’est leur affaire, non ? 😉
Bonne soirée, Edmée. Bises.
C’est tout à fait leur affaire en effet, dommage pour eux mais je ne serai pas leur divine sauveteuse ! Bises (je ne vois les commentaires qu’aujourd’hui, WordPress ne m’en avise plus, j’ai sans doute refusé son amitié 😀 )
C’est tout le problème de ce monde virtuel. Le mot ami ne veut plus rien dire grand chose…
Alors je suis d’accord à cent pour cent avec toi. On a passé l’âge de subir les choses sans rien dire. Vivent les gens aimables et joyeux !
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Je frémis d’agacement aussi devant ce mot « ami » galvaudé. Je n’ai aucun empressement à supporter ça, tu as raison. Ces personnes se sentent « rejetées », très injustement, car simplement le déclic ne s’est pas fait et la lumière ne fut pas 😀 . Je ne les ai sans doute même pas vues! Baci sorellita. Je viens encore chez toi mais n’arrive plus à commenter depuis un bail, je vais essayer à nouveau…
Oh là là, comme je te comprends ! Fuir ces « amitiés » forcées n’est pas un luxe,
S’ils ont besoin d’en arriver là pour avoir des amis, c’est qu’il n’y a pas foule dans leur salon 😀
Coucou Edmée ! Tu as raisin ! Il faut te protéger ! 🙂
Merci… On n’a pas besoin de faire doudouce aux casse-pieds 😀
Oui ! 🙂
Ces gens là veulent de la lumière, un éclat de soleil ou de lune et vous tout de go, leur coupez le courant ! 🙂
Hélas, ils n’ont pas compris que paraître brillant en société nécessite d’être poli, or, polis, ils ne le sont, ni dans un sens ni dans l’autre.
Pour éclairer, il faut être transparent, une loi simple de la physique pourtant.
Bref, face à des voleurs de temps et d’énergie gratuite ne rien répondre, ne pas réagir, c’est la non communication. Ainsi les sollicitations glissent comme l’eau sur les plumes d’un canard.
C’est bien ça. Il me semble que l’envie d’en connaître plus sur les gens naît peu à peu (ou subitement aussi parfois) mais que rien ne sert de la provoquer. Et qu’au contraire, vouloir la créer éloigne mieux que la mauvaise haleine cumulée à la bêtise 🙂
Allez pour rigoler un peu :
😉
😀
Bon Edmée !
Quand est-ce qu’on se voit ?
Quand est-ce que tu te décides à répondre à mes messages quotidiens ?
Quand est-ce que tu m’invites au restaurant ? (À tes frais bien sûrs puisque tu es pleine aux as avec ton immense succès).
Quand est-ce que tu m’envoies une photo dédicacée personnalisée ?
Quand est-ce que tu décroches ton Smartphone quand je t’appelle ?
Tu sais que tu vas finir par devenir pénible. !
😀
😀 C’est un peu ça… Ils trouvent en plus que nous devrions apprécier leur tyrannie et les en remercier 😀
Bonjour Edmée,
Mince! C’est pas drôle comme situation. On vit une drôle d’époque. Les gens n’ont plus le sens des valeurs, ne savent plus comment se comporter et respecter la vie des autres. C’est fou ça! Je compatis.
Merci, mais c’est vrai que ces comportements se rencontrent de plus en plus, et que c’est parfois difficile de s’éloigner sans déchainer des fureurs, car « leur faire comprendre », c’est hors de question 😀