Lunettes de crapaud

Il y a de cela bien longtemps… Vacances avec mon amie Francine, en Grèce, dans un club du genre club med. Pour nous c’était pratique, on entrait avec le troupeau dans l’avion, on suivait le troupeau dans le bus, et à l’arrivée à l’hôtel une bande assez ridicule de « gentils organisateurs » nous accueillait avec une chanson, des colliers de fleurs, et des regards d’ayant droit au cuissage sur les filles. On riait sous cape, toute les deux.

Ce qu’on voulait était deux semaines de vacances bêtes, à bronzer, manger, et faire quelques excursions avec le troupeau.

Bien entendu, à peine avions nous posé les valises que nos Gentils Organisateurs ont commencé leur œuvre de grand rassemblement. On nous proposait de l’aérobic sur la plage, des cours de sirtaki, du yoga, des concours « amusants », chanter Big Bisous en chorale de fadas et autres jeux pour enfants à la maternelle, et nous, nous ne voulions rien faire avec eux.

AerobicCar nous, nous faisions l’aérobic sur notre balcon, jouissions de zones de farniente en riant : dehors les autres sautaient en rang sur la musique de Zorba.

Les Gentils Organisateurs n’étaient pas contents… Il leur était difficile de nous draguer et de nous ajouter à leur tableau de chasse si nous ne faisions rien « comme les autres ».

Les jours passaient, leurs statistiques étaient faussées. Ils tentèrent l’intimidation : les Bruxelloises se croyaient toujours trop bien et ne voulaient pas jouer avec les autres, c’était un grand classique.

L’un d’eux, Barry était anglais, m’arrivait aux épaules en se mettant sur les pointes, avait des tatouages sur les mains, et faisait mine de se consumer d’amour pour Francine. Il est allé jusqu’à m’assurer qu’il se noierait si elle ne voulait pas de lui. Nous avons composé une petite chanson sur lui sur l’air de Davy Crockett où il était devenu Barry Gorret. Enzo (que j’ai surnommé Enzovoort, ce qui signifie etcétéra en flamand) ne le dépassait pas d’un centimètre, et avait une chevelure afro qui le faisait ressembler à un coton tige très sale et effiloché. Lui avait conclu, sans ambages, que nous ne pouvions être que lesbiennes si nous n’étions pas intéressées par deux spécimens uniques comme eux.

Mais ce n’est pas tout. On avait dû dire aux serveurs de l’hôtel que les touristes femelles arrivaient par hordes pour découvrir, enfin, ce qu’était un homme, un vrai de vrai, et on était harcelées de leurs attentions bourdonnantes.

Cependant ma mésaventure n’aurait pas été complète sans Lunettes de crapaud.

C’était un des serveurs, un sombre grec trapu et rustre, plutôt moche au visage décoré de lunettes aux verres épais comme des fonds de bouteille, aux montures noires et rondes. Il nous fixait toujours d’un regard qu’il croyait sans doute hypnotique. Et nous avions des fous-rires chaque fois qu’il tournait le dos, le malheureux… Jusqu’au soir où, dans le dancing de l’hôtel, il est venu vers moi et m’a apporté une bouteille de Schweppes. Que je n’avais pas demandée, et donc dans le langage des signes avec quelques mots d’anglais je lui ai expliqué qu’il y avait erreur. Il a fait comprendre que non, c’était un cadeau ! J’ai remercié, très étonnée, puis ai blêmi quand il a éructé, très terre à terre : You ! And me ! Tonight ! Le temps de comprendre et il était parti, assuré du succès de son entreprise. Méfiez-vous des cadeaux des Grecs, on ne le dira jamais assez…

J’ai eu tellement peur que je suis montée me coucher à 22 heures… Et heureusement, il fut horriblement offensé et m’a boudée pendant le reste de mon séjour…

C’était, en plus, assez vexant de voir ma valeur associée au prix d’une bouteille de Schweppes ! Même pas un six-pack !

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50 réflexions sur “Lunettes de crapaud

  1. sandrinelag dit :

    Pauvres garçons! Leurs tentatives désespérées font de la peine. Prédateurs bredouilles aux proies facétieuses. Ton texte est à mourir de rire.

  2. Je ne me souviens plus du nom de ce Club, en Grèce. Et si c’était le même que le tien? J’en ris à l’avance. Le nom des GO? Pfff, évaporés. C’était en 1992, sur l’île d’Eubée.

  3. celestine dit :

    Oh que ça fait du bien un peu d’impolitiquement correct…parce que bien sûr, c’est très vilain de se moquer…Mais le coton-tige sale, oui ça m’a fait rire, je l’avoue mea culpa, je vais dire deux pâtés et trois avers…
    E le coup de la bouteille de schweppes à la fin, c’est top !
    Et si on riait ? Mais volontiers, sorella, volontiers…
    ¸¸.•*¨*• ☆

    • Edmée dit :

      Se moquer est bien, car que penses-tu qu’ils faisaient, eux? « T’as vu le boudin avec ses grosses fesses qui se croit trop bien pour nous? » 🙂 Et puis ils ne le savent pas, donc… où est le mal? Moi en tout cas ça me fait un bien fou 😀

      Ridiamo pure!

  4. Armelle B. dit :

    Nous avons été blasés très vite par ce genre de vacances Yves et moi et avons opté pour les organiser nous-mêmes. Mais j’ai connu ces clubs le plus souvent situés dans de beaux cadres. C’est là que je m’étais initiée au yoga avec une prof. extraordinaire. Comme quoi, tout n’était pas négatif, heureusement. Mais « lunettes de crapaud », j’ai du le croiser…

    • Edmée dit :

      Je n’ai fait ça qu’une année, pas mon genre non plus, et ça s’était surtout fait à cause d’une occasion et d’un bon prix.

      Ravie que vous ayez aussi pu apprécier le charme de Lunettes de crapaud 🙂

  5. kakushiken dit :

    « YOU… AND ME… TONIGHT !… »

    J’ai ris aux éclats… Merci de continuer à me surprendre…
    Et puis, ça me renvoie à cette période où je fus « du mauvais côté de la barrière » ; si, si, je t’assure !

    Pour faire bref, j’étais un extra-terrestre ajouté à cette structure à la bande ridicule de « Gentils Organisateurs »… Toutefois, l’honneur m’est sauf, je n’en étais pas un… Je faisais partie de la structure, mais pas du genre.

    Puis-je rajouter que la confusion de ces messieurs était bien pardonnable ?
    Combien de fois ai-je vu des clientes dirent à leur mari « chéri, aujourd’hui je ne me sens pas bien… et si tu allais aux activités sans moi, je resterai en chambre… »
    Certes, elles restaient bien en chambre ; mais point les leurs… Et si malades elles étaient, c’était bien des cris de plaisir qu’elles poussaient en chœur avec le cuisinier, ou le serveur, ou le D.J. etc…

    Bref… Je n’ai pas su rester dans ce genre de structure… Il n’était pas sain pour moi d’assister aux orgies des uns et des autres (clientèle, G.O., ou personnel logistique)…

    😉

    • Edmée dit :

      Oui oui, on a vite compris que « ça marchait » souvent, le charme des GO, mais en même temps… être en file d’attente comme ça nous intéressait peu. On a passé de merveilleuses vacances à rire, à composer des chansons irrespectueuses sur les gens de l’hôtel, à bronzer et manger, et dans la mêlée on a aussi visité!

  6. Lauriza dit :

    Je me suis toujours demandé comment les mecs pouvaient penser, à presque tous les coups, qu’ils étaient irrésistibles au point qu’une nana ne pouvait que tomber dans leurs bras. J’ai toujours pensé qu’il valait mieux choisir que d’être choisie. Le pouvoir d’une femme sur un homme est bien plus grand que l’inverse. Voilà encore une de mes particularités …..

  7. laurehadrien dit :

    Personnellement les vacances en troupeau me sont insupportables…
    Ouf pour les grenouilles !

  8. Tant qu’à faire, j’espère que tu as bu la bouteille de Schweppes ! :)))))) A moins que tu n’aies eu peur de manifester un accord tacite…

    • Edmée dit :

      Je pense que je l’ai bu… mais j’étais tétanisée 🙂 Heureusement ce brave homme a très mal pris que je dédaigne ainsi son beau cadeau et m’a boudée le reste du temps…

  9. Alain dit :

    Edmée ou comment rester digne et rater le top ten …
    Un bon moment !
    Un souvenir avec le film Les Bronzés. Je me souviens de cette réplique de l’un des acteurs incarnant un G.O. Image parfaite de ceux dont tu parles : « Ouais ! Tu vois je me suis fait plus de 80 gonzesses depuis le début de la saison. Et ben, sans te flatter, j’ai l’impression que tu vas être dans les 10, 15 premières, toi ! » Pour conclure, et te donner raison avec les dialogues de Michel Audiard dans Les Tontons flingueurs : « Les cons ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît. »
    Visiblement ils sont mal tombés avec vous deux.
    J’ai fréquenté, à trois reprises, le Club Med. Mes destinations préférées, se tournaient davantage vers l’aventure, mais le Club était idéal pour ne rien faire. Les hommes y tentaient tout. Les femmes aussi. Une italienne, riche, pas jolie mais avec une allure incomparable qui la rendait magnifique était accompagnée de son mari qu’elle n’avait pas choisi. Ils s’étaient pliés aux « obligations d’une alliance confortable », entre gens de la haute aristocratie. Nous sommes devenus très amis avec le couple. Des gens merveilleux, riches à ne pas savoir à quel point, et dotés d’un trésor incomparable. Celui de l’amitié vraie. Veuve aujourd’hui, nous sommes toujours en contact. Le Club menait à tout. Même au meilleur. Bonne semaine chère Edmée.

    • Edmée dit :

      Je crois que partout le meilleur est possible. Le pire on le sait, mais le meilleur on en reste surpris, et pourtant… J’ai aussi connu des couples « peu habituels » et pleins de compassion et de gentillesse l’un pour l’autre. Ce sont les couples qui, au fond, ne s’avouent pas qu’ils vont mal qui sont les pires… car ainsi ils ne s’offrent aucune compensation, les sots 🙂 .

      Je n’ai fait que cette seule vacance-club, mais voilà, comme tu dis… nous voulions juste ne rien faire, nous reposer, ne pas nous compliquer la vie. Nous n’allions pas « passer à la casserole » pour sauver la statistique de ces abrutis 😀

  10. Florence dit :

    Toujours amusant tes histoires de vacances ! Il n’y a qu’à toi qu’il arrive de telles histoires ! Ou alors dans certains films « cul » ! Moi, je n’ai jamais connu ça ! Sniff !
    Bisous chère Edmée et bonne semaine avec un peu de soleil !
    Florence

    • Edmée dit :

      Oh rassure-toi, il n’y à pas qu’à moi, oh que non! Toute la gent féminine de la troupe était dans la mire…:)

      Bisous – sous la pluie encore!

  11. Angedra dit :

    Je n’ai connu qu’une seule fois le style vacances Club et c’était à Djerba pour trouver un chaud soleil et j’y ai trouvé … « la révolution du jasmin » avec billet de retour envoyé par le gouvernement français suite à l’appel de mon fils car mon agence de voyage contrairement aux autres n’avait pas estimée nécessaire contrairement aux autres de me rapatrier !!
    Malgré tout j’y suis restée 10 jours avant cela et j’ai pu voir que si les GO se « ruent » sur les vacancières (le terme n’est pas trop fort), on peut l’appliquer également aux femmes touristes dont certaines ne viennent que pour ça !
    Pas de première, ni deuxième.. jeunesse pourtant (je parle de moi) mais des propositions de toutes parts mais je dois reconnaître avec plus de tact que pour toi. Avec le sourire j’ai décliné toutes offres (!!!) mais pourtant cela n’a pas empêché le venin d’une française qui craignait la « concurrence » (!!!!).
    J’avais les regards des femmes braqués sur moi me voyant comme une rivale à leurs folles vacances de pêche aux jeunes poissons !
    Rentrée plus tôt, mais sans regrets non pas à cause des GO qui après tout ne font que donner ce que la majorité des femmes qui fréquentent ce genre de club attendent, mais bien de voir des femmes faire ce tourisme sexuel que l’on attribuait plus aux hommes avant.
    Tout comme toi (même si je n’ai connu ce style de vacances qu’en 2011) non plus jamais ce style de vacances pour moi, sauf peut-être en couple. Oui un vrai couple pas un couple de pêcheurs en eaux troubles.

    • Edmée dit :

      Tu as très bien décrit le style… et oui il y a en effet des femmes seules qui partent, finalement, dans ce but. Ici j’avais 35 ans et mon amie 26, et donc non seulement l’époque était différente mais aussi nous étions plus jeunes.Mais pas plus intéressées par les ébats avec les GO 🙂

  12. blogadrienne dit :

    aucun troupeau n’aime celui qui se singularise, que ce soit à l’école, au travail, dans la famille… et le lui fait généralement payer.
    Ici, heureusement, « les suites » sont humoristiques 😉

    • Edmée dit :

      Oui, parce que nous ne sommes pas restées longtemps; mais effectivement; quand les troupeaux sont au bureau ou le comité de quartier, on déguste! Je me souviens aux USA d’une pauvre femme qui avait acheté une jolie maison dans un certain quartier et qui avait, avec son mari, commencé les travaux pour installer une piscine. Elle a eu le comité de quartier, assez menaçant: on ne voulait pas de piscines dans le quartier. Pourquoi? C’était dégoutant de voir des hommes et des femmes presque nus. Et toc! Adieu la belle impression d’avoir acquis la maison de ses rêves, les voisins étaient cauchermardesques…

  13. gazou dit :

    J’ai fait quelquefois des voyages en groupe…mais rien de comparable à ce que tu nous décris si drôlement…Nous étions totalement libres de participer aux activités prévues…ou de faire autre chose…aucune pression…et une atmosphère plutôt sympathique…J’en garde un bon souvenir

    • Edmée dit :

      Ici on était « libres » aussi mais soumise aux reproches persistants 🙂 Ce n’était pas la politique du club mais de ces petits dragueurs harceleurs ridicules dont nous faussions les statistiques de sex appeal! 😀

  14. Adèle Girard dit :

    Ha ha très drôle. Pour ma part je ne suis jamais allée dans ce genre d’endroit, je préférais voyager librement, mais je crois que j’ai raté quelque chose!!

    • Edmée dit :

      C’était facile, et l’occasion était là, je ne sais plus pourquoi on avait un prix très spécial à cause du boulot de Francine. Finalement on s’est amusées quand même et ça nous a fait des souvenirs 🙂

  15. Je n’ai jamais été tentée par ces vacances en troupeau, jamais eu envie de vacances inactives ou bronzette mais ce que tu racontes m’est arrivé avec une bouteille de champagne, ce qui reste toujours une bouteille!

  16. Françoise dit :

    Très peu pour moi ce genre de vacances, j’y serais terriblement mal à l’aise. Je préfère partir en petit groupe, ou à deux.
    Merci pour ce savoureux récit, Edmée. 🙂
    Belle semaine !

    • Edmée dit :

      C’était il y a plus de trente ans 🙂 Et à deux copines, on ne pouvait s’ennuyer. Nous avons fait de belles excursions aussi et surtout… nous voulions nous reposer!

  17. Tania dit :

    Rigolo ! Ca me rappelle mon voyage de rhéto en Grèce, une soirée où à plusieurs filles nous nous sommes laissé entraîner à aller danser avec des Grecs qui nous ont offert à boire pendant toute la soirée… et qui se sont montrés fort fâchés quand nous sommes reparties à l’hôtel en les plantant là – l’insouciance de la jeunesse !

  18. Colo dit :

    Merci pour ces amusantes anecdotes de jeunesse! Comme quoi on peut être insouciantes mais pas sottes.

  19. Alainx dit :

    Ce genre de vacances est tout à fait à l’opposé de ce qui me plaît à cette période-là !
    je comprends mieux pourquoi je n’ai pas regardé jusqu’au bout « les bronzés » la première fois où il est passé à la télé… je trouvais ce film d’un ennui !…
    il faut dire que je déteste la vie en troupeau…
    cela dit, évidemment, tous les goûts sont dans les positions qu’on aime…!

    • Edmée dit :

      On n’aimait pas vraiment mais nous n’avions fait partie du troupeau que pour l’aspect pratique: voyage, transport, prix de revient. Pour le reste, on ne voulait rien faire avec les autres. Rien! 🙂

  20. Il confond peut être le Champagne et le sweepes …à cause des bulles,vu les lunettes…..:-)

  21. saravati dit :

    A coquin, coquines et demies 🙂
    Ces hommes qui s’imaginent être irrésistibles et plus encore s’ils sont plutôt vilains…Mais il aussi vrai que les crapauds n’ont pas un beau langage

    • Edmée dit :

      J’aime assez les vrais crapauds, et même leur langage. En wallon un crapaud est un amoureux et la crapaute (avec un T) est son amoureuse… Mais ici ça lui faisait des yeux globuleux (le pauvre homme irrésistible auquel il était si simple de résister 🙂 ) et en plus il était plutôt massif, ramassé comme un vilain crapaud prêt à bondir 😀

  22. Philippe D dit :

    Tu me fais rire en décrivant ces bonshommes qui doivent être très difficiles à supporter !
    Tu me fais rire aussi avec ton Schweppes ! Je ne savais pas qu’on draguait avec ce type de boisson ! J’espère que tu aimes, au moins !

    • Edmée dit :

      Je n’aurais pas commandé un Schweppes je pense, mais comme il était gratuit et qu’il m’avait coûté une grosses frayeur… je l’ai bu 🙂

  23. bizak dit :

    C’est drôle mais ce genre d’histoire arrivent souvent avec ces énergumènes qui se prennent pour des Dons Jans attitrés et même pas chics, ni poésie ni attitude galante. Quelle engeance!

    • Edmée dit :

      Pour être honnête; il faut admettre que ces braves paysans des campagnes qui venaient se faire un peu d’argent pendant la saison pouvaient se faire bien des idées. Les touristes ont souvent un comportement qu’ils n’auraient pas chez eux, de fait le premier soir il y a eu un vin d’honneur (auquel nous, mon amie et moi, n’avions pas participé car nous étions vannées) et une femme a tellement bu qu’elle s’est cassé la figure dans l’escalier avec pour résultat une grosse croûte de sang sous le nez (nous l’avions surnommée Hitler 🙂 ). Ça couche trop et partout, ça boit, c’est « indécent » pour les yeux de ces braves types qui n’y comprennent plus rien.

      Vrai que Lunettes de crapaud n’avait pas le sens de la romance, mais que voyait-il tout au long de sa saison touristique? Bien peu de romance 🙂

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